Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quelles sont tes études ?

Je m’appelle Thomas Allié, j’ai 21 ans et je viens de Nîmes dans le Gard. Après un Baccalauréat Economique et Social à Nîmes, je suis parti en classe prépa Lettres et Sciences Sociales à Toulouse, où j’ai étudié les sciences économiques et sociales, les maths, mais aussi l’histoire, la philosophie, la littérature et les langues. J’ai ensuite intégré Sciences Po Bordeaux en 2019, et suivi en parallèle une L3 d’Histoire à distance. Mon intérêt pour les questions de société et d’égalité m’a poussé à choisir le master Economie Sociale et Solidaire et Innovation Sociale (ESSIS) de Sciences Po Bordeaux. J’y ai découvert l’ESS, ses valeurs, et la variété des organisations qui en font partie. La deuxième année du master se fait en alternance, et j’ai été recruté comme apprenti par les membres de la Fédération des Coopératives Funéraires Françaises (FC2F) pour l’année 2021-2022. 

Quelle est ton implication au sein de Syprès ?

Je suis chargé du développement de la FC2F. Mon poste est localisé chez Syprès, mais je travaille en réalité pour toutes les coopératives membres du réseau. Je travaille au sein de l’équipe bordelaise, mais également en coopération avec celles de Nantes, Rennes… Mon rôle est de faciliter la communication entre les coopératives déjà existantes, mais aussi entre les collectifs qui portent des projets de création plus ou moins avancés. En collaboration avec toutes ces personnes, je dois contribuer à faire de la fédération une structure qui mutualise les compétences des un.e.s et des autres, qui permet aux acteurs de se rencontrer, et qui fait connaître le modèle des coopératives funéraires. 

Peux-tu nous parler plus en détails de la fédération des coopératives ?

L’idée de fédérer les initiatives françaises émise par les premières coopératives se concrétise depuis quelques années, inspirée par la fédération québécoise qui existe depuis plus de 30 ans. La FC2F s’est formalisée en 2021. Son rôle est toujours en construction, mais sa première mission est d’accompagner les collectifs qui portent des projets actuellement, tout informant sur le modèle grâce à des rencontres mensuelles avec les personnes intéressées par cette alternative. L’idée est de s’appuyer sur l’expérience des uns pour permettre aux autres de faire aboutir leurs projets plus rapidement et plus facilement. A terme, la fédération épaulera les coopératives dans leur ensemble à travers la mutualisation de moyens et de ressources.